Suivi « autisme »

Il est fréquent de souligner combien les personnes présentant un TSA peuvent être différentes entre elles ; la formule consacrée est qu’il y a autant d’autismes que d’autistes. 

Ceci est certainement vrai, mais un peu court : la question de la singularité est une des plus débattues en psychologie et en philosophie. 

Pratiquement, l’expérience montre que l’accompagnement des personnes présentant un TSA doit tenir compte de leurs particularités de fonctionnement : beaucoup de patients chez qui un TSA est tardivement confirmé rapportent que les suivis psychologiques ou psychiatriques dont ils ont bénéficié précédemment leur ont été peu utiles. Par contre, ils tirent davantage profit de conseils partagés par d’autres patients.

Au-delà de l’intérêt général de tenir compte des particularités « autistiques », chaque personne présente des modalités de fonctionnement spécifiques ; par exemple, la nature des particularismes sensoriels. Ceci implique la nécessité de décliner « sur mesure » les suivis et accompagnements pour en assurer la meilleure efficience.

Suivi individuel

 Lorsque le bilan fonctionnel et diagnostique confirme l’hypothèse d’un TSA, l’actualisation d’un suivi individuel permet d’identifier les stratégies et les aménagements les plus utiles pour répondre aux difficultés vécues.

Fréquemment, mais non systématiquement, la confirmation d’un TSA éclaire la situation actuelle et passée. Elle a une véritable fonction « thérapeutique » pour la personne, mais véhicule aussi un lot de questionnements, voire d’inquiétudes.

D’autre part, certaines particularités de fonctionnement habituellement associées aux troubles du spectre de l’autisme constituent des facteurs de handicap et génèrent des difficultés, voire des souffrances. Il ne s’agit pas d’engager une « psychothérapie » au sens strict ou communément défini. Dans le cadre d’un TSA ou d’un syndrome d’Asperger, la priorité d’un suivi individuel est d’établir des stratégies personnalisées et d’identifier les aménagements qui vont minimiser l’impact négatif de certaines particularités de fonctionnement et soutenir une meilleure qualité de vie.

Suivi de groupe

De nombreux patients présentant un syndrome d’Asperger ou un autisme sans déficience intellectuelle sont désireux de rencontrer d’autres personnes présentant des modalités de fonctionnement identique et de partager certaines expériences. Il ne s’agit pas de se substituer à ces rencontres.

La finalité est de proposer des suivis collectifs susceptibles d’aborder des thématiques dont la nature gagne à être travaillée de manière collective ; par exemple, la problématique des habiletés sociales ou la question de l’ajustement relationnel et émotionnel.

Si vous êtes intéressé, merci de préciser vos attentes.

Couple et famille

L’autisme et le syndrome d’Asperger peuvent générer chez les proches des questions et des incompréhensions ; parfois de la culpabilité dans le chef des parents.

Informer des particularités de fonctionnement, rechercher les meilleurs modus vivendi, permet de soutenir la qualité de vie de chacun.